# Produire autrement

"Produire autrement dans l'élevage bovin", voilà le thème de l'affiche que nous allons devoir réaliser dans le cadre de l'épreuve n°2 de communication du TNLA! Vaste sujet de réflexion... 

Nous avons donc décidé, afin de vous faire partager un peu de notre travail, de vous présenter différentes façons de produire autrement dans l'élevage bovin. 
Que ce soit l'élevage extensif, la production labellisée, les nouvelles technologies d'élevage, ou bien d'autres encore, il existe de nos jours des nombreuses manières d'élever et de produire en bovins. 
Pourtant, toutes ces techniques de production se rejoignent en un point commun : un savoir-faire et une passion des animaux pour un élevage de qualité ! On vous laisse découvrir ... ;-)




-----------------------------------------------------------------------------------
Mercredi 28 Janvier

#AfficheEtArgumentaire

Dans le cadre de l'épreuve n° 2 "Communication" du concours TNLA, nous avons du réaliser une affiche, ainsi que rédiger un argumentaire, sur le thème de PRODUIRE AUTREMENT DANS L'ELEVAGE BOVIN. La date délais à laquelle nous devions envoyer notre travail au jury était le vendredi 16 Janvier 2015. Nous pouvons donc à présent vous faire partager notre travail! A vous de nous dire ce que vous en pensez, nous attendons vos avis avec impatience!!! :-) 


Notre affiche

Son argumentaire
NOTRE ARGUMENTAIRE : 

Premièrement, la couleur dominante est le vert, qui représente la nature et l’écologie. Par le choix de cette couleur, nous voulons inciter le lecteur de l’affiche à justement se soucier de la protection de cette nature, à réfléchir sur le sujet de moyens de production plus respectueux de l’environnement. Le titre a un ton plus foncé que celui du fond de l’affiche pour le faire ressortir, afin d’y amener inconsciemment le lecteur, mais aussi pour que le slogan ne se lise pas mais se devine

Deuxièmement, deux mains portent une sphère qui représente le globe terrestre afin de montrer qu’il faut produire autrement partout dans le Monde, mais aussi pour montrer que ce qu’il y a à l’intérieur de cette sphère, c’est nous qui le portons, qui en sommes responsables. Ainsi, c’est bien vrai, «  L’avenir est entre nos mains ! ». 

Troisièmement, intéressons-nous aux mains en elles-mêmes, qui appartiennent à deux personnes différentes : la main d’un homme âgé et la main d’une adolescente. L’objectif est triple : montrer la transmission de savoirs anciens-jeunes, évoquer la parité des sexes dans les métiers agricoles mais aussi la main droite peu abîmée et la main gauche marquée par le travail, peuvent évoquer la relation qu’il doit y avoir entre le consommateur (main de droite) et le producteur (main de gauche).

Ensuite, le chemin à l’intérieur de la sphère sert à guider l’œil, à l’amener vers l’avenir de l’agriculture. Il est ensuite important de mettre en avant les différents plans d’actions du « Produire Autrement » au sein de notre affiche. Tout d’abord, la « formation des agriculteurs d’aujourd’hui et de demain » est symbolisée par les écoliers sur le chemin. 

En regardant le logo de « Produire Autrement » présent à l’arrière du camion, ils sont orientés vers ce mouvement. D’ailleurs le camion symbolise le fait que produire autrement ne signifie pas forcément revenir à une forme d’agriculture ancienne car il faut aussi satisfaire la demande alimentaire grandissante. 

Ensuite, on voit apparaître les conséquences positives de la « réduction de l’usage des pesticides » par la prédominance de la nature, les fossés non désherbés au sein de l’affiche, et la présence de l’abeille. D’ailleurs, l’abeille posée sur la main de l’Homme, telle une symbiose, représente le « développement durable de l’apiculture ». 

Quasiment au centre de la sphère, on observe un arbre, celui-ci domine par sa grandeur : il a pour but de faire s’interroger le lecteur sur la question très importante de « l’agroforesterie ». 

Sur la droite du sentier, nous pouvons voir une unité de méthanisation afin de « valoriser les effluents d’élevages » et sa taille imposante sous-entend qu’elle sert à plusieurs agriculteurs : cela favorise « l’émergence de dynamiques collectives ». 

De même, sur la gauche du sentier, la stabulation est équipée de panneaux solaires, afin de développer l’autonomie énergétique des exploitations de demain. 

En contre bas de celle-ci, on observe un troupeau composé de vaches de races différentes afin de maintenir la diversité du cheptel français

En arrière-plan, la pureté du ciel laisse sous-entendre les faibles émissions de gaz polluants. Ce bleu pourrait s’apparenter à la couleur d’une eau non contaminée par les produits toxiques

Nous souhaitions aussi évoquer les nouvelles technologies avec le « #produireautrement », les installations photovoltaïques et la station de méthanisation


Nous sommes les acteurs de l’agriculture de demain : si cette sphère est une boule de cristal qui prédit notre avenir, alors produire autrement devient possible, grâce à nous tous... De la classe au champ raisonnons autrement ! 


-----------------------------------------------------------------------------------
Jeudi 14 Janvier 2015

#ConcoursModèle&Allures

Produire autrement, ça ne concerne pas uniquement le monde bovin! En effet, nous avons déjà parlé des ovins (les Barégeoises) dans un article précédent... Aujourd'hui, nous nous intéresserons aux chevaux de trait, avec Alice (de l'équipe des Potes-Au-Lait) et ses comtoises, et avec Quentin (collègue de classe) et ses bretonnes :-)


  • La filière équine en Aquitaine 
environ 35.000 équins

- 2.300 éleveurs

- 7.500 poulinières saillies chaque année

- une place très importante du cheval de trait (le département des P.A. est le premier département de France)



Il faut également noter comme spécificités régionales : l’importance du cheval dans la gestion de certains milieux fragiles (notamment dans les Pyrénées où les troupeaux de chevaux lourds estivent) ; l’existence de races fortement identifiées au territoire aquitain (Pottok, Poneys Landais, Anglo-Arabes, ânes des Pyrénées…) ; le fort potentiel de la région Aquitaine en terme de tourisme vert et l’intérêt du tourisme équestre pour valoriser le patrimoine naturel.

  • Les concours modèles & allures
Les concours de modèles et allures s’adressent à des reproducteurs ou futurs reproducteurs dans les catégories suivantes :
- pouliches et poulains de 1, 2 et 3 ans
- poulinières suitées de 4 ans et plus (accompagnées du poulain de l’année)
- poulinières non suitées (cette catégorie tend à disparaitre)
Dans tous les cas, les juments à partir de 3 ans n’ont droit au concours que si elles ont été saillies dans l’année en cours.

Les chevaux sont toilettés, les poils superflus coupés. Le tressage de la crinière
et de la queue est de règle, les façons de tresser étant propres à chaque race. On fait briller les pieds en passant de l’onguent.

L’entrée se fait au trot en direction du jury, puis l’arrêt s’effectue devant celui-ci.
Le cheval est placé parallèlement au jury et ne doit pas bouger. L’éleveur doit également veiller à la position de la tête, qui ne doit pas être baissée. Dans cette position, le cheval reste à l’arrêt quelques instants afin d’être noté selon le standard de la race. Le cheval est ensuite jugé sur ses déplacements au pas, puis au trot. Il revient se placer devant le jury pour l'arrêt final.




Le tressage des chevaux
  •  Pourquoi faire des concours? 

Le jour du concours, les éleveurs présentent leurs plus beaux spécimens. La présentation d’un cheval à un concours est un acte professionnel : son résultat peut influer sur l’avenir du cheval, la réputation et l’activité économique de l’éleveur. Les diverses parties d’une présentation n’ont d’autres buts que de permettre au jury de voir, tester et comparer les animaux et d’en déterminer les meilleurs sujets.




  • Le standard de la race comtoise
Le standard de la race comtoise est (format moyen): 
Taille : 1,50 à 1,65 m
Poids : De 650 à 800 kg environ
Tête : Expressive et carrée avec l’œil vif et de petites oreilles bien plantées et très mobiles.
Avant-main puissante : Encolure droite et musclée. Épaule longue, inclinée et large. Garrot bien sorti. Poitrail large. Poitrine profonde.
Corps compact : Côte arrondie, sans excès. Dos droit et reins courts et bien attachés. Croupe large avec une cuisse bien descendue.
Membres : Secs et bien trempés, avec des articulations fortes, tendons et jarrets nets et sans tare; et de bons aplombs.
Robe caractéristique : le plus souvent alezan foncé ou cuivré, crins lavés (soit couleur acajou avec des crins blonds en termes non techniques). La robe baie est rare mais acceptée. Les balzanes et listes en tête sont à éviter, par contre un frison clair couvrant les tendons est apprécié .


Alice et sa jument comtoise suitée, Rosée des Prés (concours régional de Morlàas - 64)
  
  • Le standard de la race bretonne
Il existe 2 types morphologiques qui ne sont pas différenciés à l'intérieur du Livre Généalogique mais seulement dans les catégories de concours : le Trait (de formule compacte) et le Postier (plus étendu dans ses rayons et dans ses allures).
Le standard de la race bretonne est :
Taille : environ 1,58 m
Poids : environ 750 kg
Tête : carrée de volume moyen, expressive. Chanfrein droit quelquefois camus.
Avant-main : Encolure longue, forte mais bien greffée, légèrement rouée. Epaule longue et oblique, poitrine profonde
Corps : Dos tendu, large et musclé. Croupe large et double. Cuisse et avant-bras musculeux.
Membres : Canons courts et secs
Aplombs : réguliers, tissus fins, allures actives
Robes principales : alezan et aubère. Sont aussi admises les robes bai et rouan. Robes et membres sans excès de marques blanches.


Charlotte de la Serre, une pouliche de 2 ans appartenant à Quentin (concours régional de Morlàas - 64)



-----------------------------------------------------------------------------------
Mercredi 14 Janvier 2015

#ExploitationMixteTranshumante


Lors de notre première année de BTS Productions Animales, nous sommes allés visiter une exploitation typique du Sud-Ouest : c'est une exploitation mixte qui adopte un système transhumant. On vous raconte ... 

  • L'environnement de l'exploitation
L'exploitation se situe à environ 35 km de notre lycée, au Haut-de-Bosdarros (64800). C'est une zone de coteaux, juste à côté de la plaine de Nay. 
Le couple d'exploitants, installés ensemble depuis 2009 en EARL, est issu de la même formation et du même lycée que nous ! 
42Ha de prairies sont destinés à la pâture des animaux et à la récolte du foin durant l'été (seulement 25 ha de fauchable). Ils achètent également 35 à 40 ha d'herbe sur pieds pour faire du foin, et 3 ha de maïs destiné à nourrir les animaux. 

    Notre classe lors de la visite

  • La conduite d'exploitation
Cette exploitation est caractérisée par une conduite atypique, qui ne se retrouve que dans notre Sud-Ouest

Deux productions animales y sont menées : un élevage bovin viande (90% de la production écoulée en vente directe), avec la Bazadaise et un élevage ovin viande, avec la Barégeoise. 
La Bazadaise est une vache de robe grise, qui ne se trouve que dans le grand Sud-Ouest.
La Barégeoise est une race ovine viande, originaire des Hautes-Pyrénées. Elle est la plupart du temps blanche, même si il arrive que certains individus aient une toison noire ou panachée. 

Les cheptels bovin et ovin transhument durant l'été. La transhumance est la migration périodique du bétail de la plaine vers la montagne. Cela permet à l'éleveur de consacrer toutes ses praires uniquement à la fauche de l'herbe, celles-ci n'étant plus monopolisées pour la pâture des animaux. 


  • L'élevage bovin viande
Le cheptel est constitué de 45 mères : 75% Bazadaises et 25 % laitières, les tantes. Les tantes sont des vaches laitières permettant aux veaux n'ayant pas assez de lait avec leur mère (de race à viande) de bénéficier du lait qu'il leur manque. Sur cette exploitations, on rencontre plusieurs races de tantes : Vosgiennes, Simmentals, Montbéliardes, Normandes. 
Les vaches transhument du 20 Mai jusqu'à la Toussaint, et les vêlages sont groupés en automne. L'IVV (Intervalle Vêlage - Vêlage) de l'élevage est de 405 jours : cela n'est pas très performant, mais les éleveurs sont attachés à leurs vaches : par exemple "si elle porte bien la cloche ", comme ils nous ont dit, une vache ayant un mauvais IVV ne sera pas réformée pour autant !!
Les veaux Bazadais font 25-40kg à la naissance. Ils sont élevés en Veau Sous La Mère, vendus à 4,5 – 5,5 mois, pour un poids d'abattage de 220 – 230kg. 90% de la production est écoulée en vente directe, le reste par le biais d'une coopérative (Lur Berri).

Une vache et le taureau de l'élevage, tous les deux de races Bazadaise

  • L'élevage ovin viande
Le cheptel ovin est constitué d'une centaine de Barégeoises Les brebis sortent dehors tous les jours. Elles transhument de but juin à fin septembre
75% des agnelages sont groupés en automne, les agnelles et les retardataires mettant bas en Janvier. Une sélection naturelle est donc mise en place : en effet, 3 béliers sont amenés dans le troupeau du 1er mai au 20 novembre (afin de ne pas avoir d'agneau a la montagne).



Les Barégeoise de l'exploitation

SOURCES : - nos notes prises durant la journée ! 
-----------------------------------------------------------------------------------
Mardi 13 Janvier 2015

#L'Agricultureslovène


Dans le cadre de notre voyage d'étude, nous sommes partis découvrir l'élevage bovin Slovène, en Septembre 2014. Petit résumé !



  • Une agriculture difficile
L'emploi agricole représente 6.2% du total de l'emploi. Et l'âge moyen des agriculteurs et agricultrices est élevé, la plus grande partie d'entre eux ayant plus de 55 ans.

Les régions rurales représentent 90% de la surface du pays (la forêt occupant 56,5% de la surface totale). 
La SAU est constituée en grande partie de prairies et d'alpages et représente 3% du territoire slovène (dont 60% de pâturages et 20% de productions céréalières). Les exploitations agricoles sont principalement de petites exploitations familiales avec une surface utile agricole de 5,6 ha par ferme.

Comme en Autriche, des aides compensatoires pour les paysans de montagne sont de tradition en Slovénie. Les subventions pour l'agriculture ont été doublées durant les dernières années. En effet, les régions jugées défavorisées (altitude, forte inclinaison des surfaces, faible densité de population) représentent 3/4 des surfaces exploitées.

Ferme auberge de Bled où nous avons séjourné 3 nuits

  • Les productions
Les deux productions principales sont : l'élevage de porcs (qui représente 42% du total des productions) et l'élevage de bovins (35%). En troisième position ce trouve l'élevage caprins (12%) et l'élevage cunicole (10%). L’élevage équin ne représente que 1% de la production du pays. 

La Slovénie atteint un taux d'autosuffisance de 80%. Lait, houblon et volailles sont produits en excédent (le lait en surplus étant principalement exporté en Italie). 

Exploitation de simmentals que nous avons visité

  • Des objectifs à atteindre
La Slovénie a instauré le SKOP, programme slovène agricole et environnemental. Ses objectifs:

maintenir une agriculture durable et respectueuse de l'environnement;
diminuer les influences négatives de l'agriculture intensive;
- développer des programmes de formation;
garantir la sécurité alimentaire;
maintenir et élargir la biodiversité;



A Bled

  • Quelques chiffres

Maïs : 62 000 hectares (10 % de la surface agricole)

Rendements moyens : 5 237 kg/ha (7 266 en France)

Blé : 43 000 hectares (6 % de la surface agricole)

Pommes de terre : 5 % des terres cultivées

Bovins : 484 000 têtes (0,24 par hab.)

Porcins : 529 000 têtes (0,26 par hab.)



Ensilage du maïs à Bled

SOURCES : - http://www.senat.fr/ga/ga-2/ga-25.html
                        - nos notes prises durant notre voyage ! 

-----------------------------------------------------------------------------------
Lundi 12 Janvier 2015

#FeedLotItalien


Dans le cadre de notre voyage d'étude en début d'année scolaire, nous sommes allés visiter un feed lot italien, à San Michele. Un feed lot est un camp d'engraissement intensif de bovins. Petite présentation
 ! 



  • L'exploitation
La capacité d'accueil de l'exploitation est de 8 000 têtes300 ha y sont exploités : 290 ha sont consacrés aux cultures, et 10 ha pour les installations.  18 salariés travaillent sur le feed lot, dont 3 vétérinaires à plein temps. 


  • La production
99% des bovins du feed lot proviennent de France. Les femelles engraissées sont uniquement de race Limousine. Les mâles, eux, peuvent être de race Limousine, mais on trouve également des Charolais, des Aubrac, des Salers et des croisés. 
16 000 animaux sont abattus par an, à environ 15 mois. A l'abattage, le poids vif des femelles est de 650 kg, et de 750 kg pour les mâles (cela correspond a un poids carcasse de 350 a 400 kg environ). La viande est principalement destinée aux GMS italiennes. 


  • La conduite d'élevage
A l'arrivée des animaux sur le site, ils étaient, uns par uns, pesés, déparasités, allotés, et leur logement était paillé. Ils sont ensuite alimentés deux fois par jour. 


  • Ce que nous avons retenu
Contrairement à notre idée première avant de visiter ce feed lot, nous avons constaté que les animaux étaient calmes, propres, et disposaient d'un espace suffisant pour pouvoir bouger comme ils le voulaient. Les bâtiments étaient spacieux, couverts et aérés. Le Bien Etre Animal était donc respecté, selon nous. Cet atelier gigantesque permet donc de produire une viande de qualité

Pour en découvrir plus, regardez cette petite vidéo ! :-) Merci à Loïc Manse, étudiant dans notre classe, pour l'avoir réalisée :-)






SOURCES : -nos notes prises durant la journée !


-----------------------------------------------------------------------------------

Lundi 24 Novembre 2014

#LeVeauSousLaMère

Aujourd'hui, avec une centaine d'étudiants du lycée, notre classe a participé à une journée spéciale Veau Sous La Mère. Au programme : dans la matinée, présentation des atouts de la production et de la filière et dans l'après-midi, visite d'une exploitation spécialisée dans cette production


  • Définition de la production 


Le "Veau élevé sous la mère" est un jeune animal de boucherie élevé au lait naturel. Uniquement nourrit au lait de sa mère (directement au pis), il tète deux fois par jour : le matin et le soir.
Le veau est issu de races bovines allaitantes traditionnelles du Sud-Ouest de la France : Limousine, Blonde d'Aquitaine, Bazadaise, Gascone, Charolaise...) ou de vache croisée viande-lait. 
L'animal est abattu entre 3 et 5,5 mois d'âge, pour un poids vif de 150 à 240 kg, (ce qui correspond à environ 85 à 170 kg carcasse). 
De ce fait, on obtient une viande claire infiltrée de gras, ce qui lui confère tendreté, jutosité et flaveur
Cela représente 5 500 producteurs et environ 90 000 veaux par an. 

  • Une production "de chez nous" 


La production de "Veau élevé sous la mère" est typique du grand Sud-Ouest : Aquitaine, Midi-Pyrénées et Limousin. Des pays de traditions où de nombreuses fermes à vocation familiale perpétuent un savoir-faire artisanal qui a fait réputation du produit depuis les temps les plus anciens.


  • Visite d'une exploitation


Dans l'après-midi, notre classe ainsi que la classe des BTS ACSE 2, nous avons visité une exploitation spécialisée dans la production de Veau Sous La Mère, à 30 minutes de notre lycée.
Installé depuis 1996, le chef d'exploitation comptait un cheptel de 42 Blondes d'Aquitaine. En 2013, il a eu 42 vêlages. Ainsi, nous avons pu nous rendre compte de tous les avantages et toutes les contraintes de cette production au quotidien. Nous gardons un souvenir très positif de cette journée, et nous retenons que la production de Veau Sous La Mère est une belle façon de produire autrement, car c'est une production d'avenir, gratifiante pour l'éleveur, et dans le respect de l'animal !

Deux veaux blonds d'aquitaine attendant la tétée

Visite des bâtiments

Précisions de l'éleveur sur sa méthode de production, avec l'intervention d'un représentant de la filière



SOURCES : - http://www.veausouslamere.com/index.php
                        - nos notes prises durant la journée !

15 commentaires:

  1. vous avez vu le veau sans mère, mais ou est t-elle?
    Sinon super batiment,fini les vieilles etables et oui les veaux à l'attache , c'est interdit !!
    Laurent du 40

    RépondreSupprimer
  2. Article très intéressant, c'est du bon travail... ! Les photos sont supers !

    RépondreSupprimer
  3. Nous n'avons pas pu assister à la tétée qui se déroule le soir, car nous avons visité durant l'après-midi... Les mères étaient dans une stabulation juste à côté ! :)
    Merci pour tous vos encouragements, ça nous fait très plaisir! :-D

    RépondreSupprimer
  4. Que c'est beau de voir les animaux dans une stabu propre. Photos et article bien fait. Mais ils sont doués ses jeunes!!!

    RépondreSupprimer
  5. d'est super de donné une autre vision du veau sous la mère, joli travail continué comme sa !!!!

    RépondreSupprimer
  6. rien à dire .... grace à vous on comprend mieux l'agriculture et l'élevage.Bon travail de recherche, d'observation. ça donne envie de devenir éléveur. Bravo!!

    RépondreSupprimer
  7. Super intéressant comme article, bravo aux rédacteurs !!!

    RépondreSupprimer
  8. J'en apprends plus sur les feed lots! Cet article est vraiment très intéressant! Bravo!
    Il me tarde de voir la suite!

    RépondreSupprimer
  9. Très belle vidéo qui résume ce bel article! Félicitations, vous êtes vraiment doués, vous méritez de gagner!
    De tout cœur avec vous

    Un admirateur :)

    RépondreSupprimer
  10. De la pertinence, un reel interet, de l'observation, de l'hygiene... une belle agriculture et visible sur l'ensemble des photos ! Bravo, poursuivez dans vos efforts !

    RépondreSupprimer
  11. Encore un article très bien réalisé... à se demander si laisser un commentaire pour le faire remarquer est pertinent... ;)
    Bravo à vous continuez comme ça :)

    RépondreSupprimer
  12. Superbe article sur les Bazadaises et les Barégeoises! J'ai rarement vu des éleveurs incluant deux productions! Article très intéressant, j'en apprends des choses avec vous! ;)
    Continuez dans cette voie

    RépondreSupprimer
  13. Article très enrichissant et photos très belles. Une vidéo remarquable résumant très bien votre séjour en Slovénie. Vous devenez de vrai journaliste!!!! vraiment bravo et merci de nous faire partager vos informations très bien écrite et compréhensible par un très grand nombre de personnes.... même pour celles qui ne sont pas du monde agricole.
    Vous étes sur le chemin de la victoire!!!gg

    RépondreSupprimer
  14. Le cheval, le cheval, le cheval c'est génial !!!

    RépondreSupprimer
  15. Merci à tous! Nous sommes heureux que nos articles vous plaisent :-)

    RépondreSupprimer